mercredi 29 janvier 2014

Première édition du Trail du Gerbier de Jonc

L'Ardéchois c'est fini! Le trail de Désaignes organise sa dernière édition pour son 20ème anniversaire. Le petit nouveau a tout pour devenir grand et nul doute que les prochaines éditions verrons les distances s'allonger.
En tout cas moi j'y serai!



mardi 28 janvier 2014

Thines vallée sauvage et cachée.

Ce dimanche 26 janvier je suis allé pour la première fois courir au fond d'une vallée sauvage qui m'a rappelé la Corse. On y accède depuis les Vans en longeant le Chassezac puis par une petite route très étroite qui longe la Thine, superbe petit torrent de montagne. Au bout de ce chemin goudronné où les voitures ne peuvent se croiser, on aperçoit au dessus de notre tête, un village perché sur son rocher : Thines.


J'ai décidé d'installer mon camp d'entrainement dans ce village afin de préparer mes trails ardéchois. Il présente l'avantage d'être entouré de pas mal de sentiers à proximité qui montent tous sur les crêtes environnantes et qui permettent de réaliser aussi bien des sorties de 2 heures que des sorties de 4 heures voire plus si l'on s'aventure à descendre dans les vallées voisines. Un endroit idéal!
La voiture garée sur le parking en contrebas du village, un petit sentier est indiqué et m'amène jusqu'au bourg.





A partir du village, je prends un sentier GRP (balisage rouge et jaune) pour rejoindre un petit groupe de maisons : La Blacherette. Le sentier monte gentiment mais déjà il me permet de comprendre ce qui m'attends :  dans le sud de notre département, les cailloux et les affleurements rocheux sont partout alors la foulée et les appuis varient à chaque instant. C'est quelque chose qui me plait énormément dans le trail.






Au petit hameau de La Blacherette, la véritable montée commence et le cailloux se fait plus dense. Nous sommes dans l'Ardèche de schiste (qui refuse, soit dit en passant, l'exploitation du gaz de schiste!) et du châtaignier (l'arbre à pain). Même si la pente n'est pas trop sévère, je m'efforce de marcher quand ça monte afin de conserver une FC dans une zone raisonnable.





Une fois sorti de la forêt de châtaigniers j'ai pu admirer le panorama sur les versants de la vallée de la Thine et apercevoir en arrière plan le Mont Lozère (1699 m   http://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Loz%C3%A8re )

En haut, et après avoir fait une halte pour profiter de ce paysage, le vent frais me remet vite en action et un petit bout de piste me mène au départ d'une descente qui promet beaucoup.








Une descente pleine de pièges et de virages en épingle qui nécessitent une concentration à 100% et des appuis au millimètre mais c'est vraiment un jeu que j'aime et qui était mon point fort en vtt. Cette descente est un régal! Mais arrivé en bas au village, je passe devant ma voiture sans m'arrêter puis j'emprunte un sentier balisé en jaune et qui longe la Thine, jusqu'au pont de Rousset. A partir de ce pont, une longue montée commence et une pente sévère se dresse devant moi.




Quelques vieilles maisons ardéchoises ayant retrouvé une seconde jeunesse au hameau le Nogier m'indiquent le début de la montée.




Un petit panneau m'indique l'Espinas du nom d'une vielle ferme en ruine que je dois atteindre au sommet de cette montée avant de basculer de l'autre côté et entamer mon retour au village.


Maintenant, il faut monter là-haut!


Je monte patiemment en marche rapide avec les mains sur les genoux mais difficile de garder une FC raisonnable alors on gère mais le temps passe et je me rends compte que je ne pourrais boucler le circuit faute de temps. Au deux tiers de la montée, je fais donc demi tour pour rejoindre la voiture en terminant par la petite route le long de la Thine.


15,66 km - 1h50 - 790 D+



jeudi 2 janvier 2014

Raid Nature

Pourquoi ne pas venir découvrir les Gorges de l'Ardèche de manière sportive et si possible pas sur la rivière en plein mois de juillet quand il y a 2000 bateaux par jour?
Avec le parcours aventure et ses 2600 m de dénivelé, il y a de quoi se faire mal, d'autant qu'il y a le fameux passage par le Rieussec. A ce moment là, il faut sauter dans les marmites (pleines car la rivière coule en avril) et continuer la partie course à pied comment dire...mouillé!



Et venez avec vos enfants car il y a le Kid Raid le samedi!
Toutes les infos : http://www.raid-nature-vallon.fr/


mardi 19 novembre 2013

Quand on aime on en veut encore

La sortie en haute vallée de la Drobie ne me suffit pas. Il va falloir rallonger les distances. Objectif : des parcours de 45 km en courant en autosuffisance. Ces tracés sont bien sûr déjà dans la valise.
En ce moment, je prépare à partir de la carte IGN deux parcours à réaliser dans les départements voisins en deux jours : le Mont Lozère, ses chaos granitiques et...ses loups, et les gorges du Tarn avec ses causses, ses gorges voisines de la Jonte et ses Vautours fauves. A suivre!

jeudi 14 novembre 2013

Lampe frontale

Après une petite étude du marché des frontales et après maintes tergiversations, j'ai fini par choisir un modèle de milieu de gamme. Je pense qu'il ne faut pas lésiner sur la qualité de l'éclairage et la fiabilité du matériel. Je n'ai jamais pu tester cette marque allemande auparavant mais l'autonomie, du moins sur le papier, me semble suffisante pour mon usage et le pack vendu avec une petite lampe de secours me plaisait bien.
Avant je ne jurais que par Petzl mais j'évoluais dans le milieu de la montagne et de l'escalade et cela fait quelques années déjà.
Je vous en dirais plus à l'usage.


http://seo.ledlenserfrance.com/

lundi 11 novembre 2013

La haute vallée de la Drobie

Personnellement je n'ai jamais compris pourquoi le trail ne devrait être envisagé que comme une succession de semaines de préparation et une succession de courses. J'aime autant préparer un itinéraire, l'imaginer que le réaliser en pleine nature. Je dirais même que je préfère être immergé seul en montagne ou en forêt à courir que d'être en file indienne sur un sentier ou me mesurer à mon voisin. Les deux approches me semblent complémentaires et indissociables. La course me permettra d'aller peut-être courir au-delà de 50 kilomètres mais courir seul un trail de 40 km en autosuffisance est presqu'un objectif plus grand encore pour moi.
Ce dimanche 10 novembre, le parcours que je prévoyais ne m'était pas connu d'avance. J'avais donc préparé un petit bout de carte IGN plastifié dans la poche et suis parti à l'aventure. Le sac s'est avéré un peu juste pour ce format de course par un temps incertain. Je suis donc à la recherche d'une bonne lampe frontale depuis quelques semaines déjà, et maintenant d'un sac de 10 ou 12 litres pour les sorties longues ou les sorties en montagne avec météo capricieuse.
L'accès en voiture au village de Sablières qui se trouve tout au fond de la vallée de la rivière Drobie a été long car la magnifique petite route ressemble à un chemin goudronné. Mais finalement, plus j'avançais et plus je savais que la course serait "sauvage".
Une fois garé devant le cimetière, un chemin dans les châtaigniers et couvert de feuilles met tout de suite dans l'ambiance. Pas d'échauffement. Il faut grimper et ça va durer longtemps.


La piste monte longtemps mais les pourcentages sont variables. En tout cas, les 5 premiers kilomètres ont été pris tranquilles pour ne pas se mettre dans le rouge car la route promettait d'être longue. J'ai donc pu profiter des paysages.



Après une dizaine de kilomètres de montée, et après être parti de 500 m d'altitude, c'est la forêt de Prataubérat avec ses hêtres (on dit "fayards" chez nous!) et ses sapins. J'approche du point haut de la sortie situé à 1200 mètres d'altitude par une piste vallonnée, ce qui permet de récupérer un peu en trouvant un rythme et une fréquence cardiaque réguliers.


La pluie et le vent m'accompagnent depuis les 700 m d'altitude environ mais c'était jusque là agréable. Le chemin quitte l'espace forestier et pénètre dans l'espace agricole fait de pâturages et de chaos granitiques somptueux mais le vent redouble. Les rafales sont très violentes et la pluie tombe à l'horizontale.





Au lieu dit La Fouette, la pluie semble se calmer, les arcs en ciel pointent le bout de leur nez et une belle et longue descente commence. Le dernier pâturage et la dernière étable en granit laissent la place à la forêt de châtaigniers et sa calade.




La descente est très technique. Chaque appui doit être précis et la pluie a rendu les pierres extrêmement glissantes. Je glisse d'ailleurs deux fois sans conséquence mais je ralentis à chaque fois l'allure.
Je dégringole donc de 1200 m à 500 m d'altitude et mes chevilles me le font sentir.
Quelle magnifique descente! Un régal de sentier purement ardéchois. L'automne, les feuilles, les cascades, les bogues : tout est superbe mais je dois regarder le bout de mes pieds.



Tout en bas, je longe la Drobie et une dernière montée sèche me surprend. Enfin le pont, synonyme de passage sur l'autre rive et donc d'arrivée.



Il me reste 3 km environ et un hameau abandonné à franchir : le Bizal. Le sentier est légèrement vallonné à flanc de montagne, suivant les faysses (terrasses de pierres sèches construites pour cultiver les pentes.) et le soleil est définitivement sorti mais une méchante ampoule sous le pied m'empêche de l'apprécier pleinement.






Au final, la sortie fait 28.45 km et 1030 m de D+ avec les quelques erreurs de navigation.